Installer un poêle à bois : quelles sont les normes à respecter ainsi que l’emplacement idéal pour une installation de son poêle conforme et performante ?

Sommaire

L’installation d’un poêle à bois est un projet à la fois pratique et stratégique, offrant un chauffage écologique, économique et esthétique à votre habitat. Cependant, ce processus requiert une préparation minutieuse, une connaissance des normes (comme le DTU 24.1) et une mise en œuvre irréprochable pour assurer la sécurité et l’efficacité de votre équipement. Ce guide détaille toutes les étapes essentielles, des critères de choix de l’emplacement jusqu’au raccordement du conduit de fumée, en passant par le respect des distances de sécurité et le tubage. À lire pour éviter les erreurs courantes et garantir une installation optimale.

Pourquoi choisir un poêle à bois comme mode de chauffage au bois ?

Une solution économique et performante

Le chauffage au bois est reconnu pour son excellent rapport qualité-prix. Qu’il s’agisse de bûches ou de granulés de bois, c’est l’un des combustibles les moins chers du marché, avec une stabilité des prix bien supérieure à celle des énergies fossiles. De plus, le rendement en fonction du type de poêle dépasse souvent 80 %, permettant de chauffer efficacement une pièce ou même une maison entière. Cette performance énergétique se traduit par une réduction des coûts de chauffage sur le long terme, faisant du poêle à bois un investissement rentable.

Un choix écologique et durable

Le bois est une ressource renouvelable et neutre en carbone, à condition qu’il soit issu de forêts gérées durablement. En brûlant, il émet une quantité de CO₂ équivalente à celle absorbée durant la croissance des arbres. Cela fait du poêle à bois une solution de chauffage respectueuse de l’environnement, contribuant à réduire l’empreinte carbone. De plus, en optant pour un poêle à granulés ou à bûches performant, vous soutenez une économie locale axée sur la production et la distribution de bois de chauffage, renforçant ainsi l’aspect durable et éthique de ce choix.

Quels sont les critères pour déterminer l’emplacement du poêle à bois ?

Maximiser l’efficacité de diffusion de la chaleur

L’installation de votre poêle doit être choisi pour garantir une diffusion homogène et efficace de la chaleur dans votre habitat. Il est conseillé de placer le poêle dans une pièce centrale, idéalement ouverte sur les autres espaces de vie, afin que la chaleur puisse circuler librement. Une position stratégique permet de chauffer plusieurs pièces sans nécessiter de systèmes supplémentaires. De plus, l’emplacement doit permettre un accès facile pour l’alimentation en bois et l’entretien régulier.

Respecter les contraintes techniques et de sécurité

L’installation d’un poêle à bois nécessite de respecter des règles strictes en matière de sécurité. Il est impératif de maintenir des distances de sécurité entre le poêle et les matériaux inflammables, généralement 30 cm sur les côtés et 1 mètre à l’avant, selon les recommandations du fabricant. Le sol doit être capable de supporter le poids du poêle, et il est recommandé de poser une plaque de protection en matériaux non combustibles. Enfin, l’emplacement doit permettre un raccordement direct et sécurisé à un conduit de fumée, tout en respectant les normes en vigueur, notamment celles du DTU 24.1, pour assurer une sortie des fumées optimale.

Quelles sont les normes à respecter pour l’installation d’un poêle à bois ?

Le respect des règles générales de sécurité et du DTU 24.1

L’installation d’un poêle à bois est encadrée par le Document Technique Unifié (DTU) 24.1, qui régit les systèmes d’évacuation des fumées et les installations de chauffage au bois. Ce document impose des critères stricts pour garantir la sécurité, notamment :

  • La qualité du conduit de fumée : il doit être étanche, résistant aux hautes températures et adapté à l’appareil utilisé.
  • Les distances de sécurité : un espace d’au moins 50 cm à l’avant et 20 cm sur les côtés doit être respecté entre le poêle et les matériaux combustibles, sauf indication contraire du fabricant.
  • La protection du sol : si le poêle est posé sur un revêtement inflammable, une plaque ignifugée doit être installée en dessous et dépasser à l’avant du poêle.

Les exigences pour le conduit de fumée

Un conduit de fumée adapté est essentiel pour évacuer les fumées en toute sécurité. Selon le DTU 24.1 :

  • Le conduit doit être réalisé avec des matériaux conformes (inox, terre cuite, etc.) et adaptés au type de poêle.
  • Le tubage est obligatoire pour les conduits maçonnés anciens afin de garantir leur étanchéité et leur résistance thermique.
  • Le diamètre du conduit doit correspondre à celui de la buse de sortie des fumées du poêle si ce n’est pas le cas un calcul de dimensionnement doit être réalisé.
  • Le conduit doit dépasser le faîtage du toit d’au moins 40 cm pour assurer une bonne évacuation et éviter tout refoulement.
  • Les éléments combustibles au niveau des passages de dalle et de toiture (poutre, charpente) doivent être aux distances de sécurité recommandé pour le conduit. Dans la plupart des cas 10 cm.

La ventilation et la gestion des fumées

Pour prévenir les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, une ventilation adéquate est impérative. L’espace où le poêle est installé doit être suffisamment aéré, et des grilles d’aération doivent être prévues pour éviter tout défaut de tirage ou accumulation de fumées. La sortie des fumées doit également être vérifiée pour répondre aux normes en vigueur.

Les certifications et la conformité

L’installation doit être réalisée par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour garantir la conformité aux normes et bénéficier des éventuelles aides financières. Une attestation de conformité peut également être exigée par votre assurance habitation en cas de sinistre lié au poêle ou au conduit.

Respecter ces normes garantit non seulement la sécurité de votre foyer, mais aussi l’efficacité et la durabilité de votre poêle à bois. Ces règles sont indispensables pour prévenir les risques d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone tout en assurant un fonctionnement optimal de votre appareil.

Quels sont les différents types de conduits de fumée disponibles ?

Un conduit de fumée maçonné traditionnel

Les conduits maçonnés, souvent présents dans les maisons anciennes, sont fabriqués en briques ou en terre cuite. Bien qu’ils soient robustes et durables, ils nécessitent souvent un tubage pour répondre aux normes actuelles et garantir une évacuation sécurisée des fumées. Le tubage permet également d’améliorer leur étanchéité et leur résistance aux hautes températures.

Le conduit de cheminée métallique rigide

Les conduits métalliques rigides, généralement en inox, sont très prisés les rénovations. Ils offrent une grande résistance à la chaleur, une excellente étanchéité, et sont adaptés à tous les types de poêles à bois. Leur installation est rapide et elle permet de mettre au normes un ancien conduit des cheminées qui ne présente pas de dévoiement.

Le conduit flexible

Le conduit flexible est utilisé principalement pour le tubage des cheminées existantes. Fabriqué en inox, il est facile à insérer dans un conduit maçonné et s’adapte à différentes configurations, notamment les cheminées non rectilignes. Ce type de conduit est particulièrement recommandé lorsqu’un conduit maçonné ancien présente des irrégularités ou des fissures.

Le conduit isolé double paroi

Les conduits isolés double paroi sont constitués de deux couches métalliques séparées par une isolation thermique. Ils sont idéaux pour les installations extérieures ou lorsqu’il faut traverser des zones sensibles, comme les murs ou les plafonds. Leur isolation permet de maintenir une température stable à l’intérieur du conduit, optimisant ainsi le tirage et limitant la condensation.

Les conduits préfabriqués modulaires

Ces conduits, souvent en métal ou en céramique, sont livrés sous forme de modules prêts à assembler. Ils conviennent pour les projets nécessitant une installation rapide et personnalisable. Ces systèmes offrent un excellent niveau de performance et respectent les normes actuelles.

Le tubage : pourquoi et comment le réaliser ?

Pourquoi réaliser un tubage ?

Le tubage est une opération indispensable pour sécuriser et optimiser l’évacuation des fumées d’un poêle à bois. Il consiste à insérer un conduit métallique, généralement en inox, à l’intérieur d’un conduit de cheminée existant. Plusieurs raisons rendent le tubage essentiel :

  • Sécurité : Il renforce l’étanchéité du conduit, empêchant les fuites de fumées dangereuses pour la santé.
  • Prévention des risques : Il limite l’accumulation de suie, réduisant les risques de feu de cheminée.
  • Performance : Le tubage améliore le tirage et garantit une évacuation optimale des fumées, ce qui contribue au bon fonctionnement du poêle.
  • Conformité : Il permet à un conduit maçonné ancien de répondre aux normes en vigueur, comme celles du DTU 24.1.

Dans quels cas le tubage est-il nécessaire ?

Le tubage est obligatoire ou recommandé dans les situations suivantes :

  • Si le conduit de cheminée existant est en mauvais état ou fissuré.
  • Si le conduit maçonné est trop large pour garantir un tirage efficace.
  • Si un poêle récent est installé sur une cheminée ancienne non adaptée.
  • Pour respecter les normes et obtenir des garanties en cas d’incident.

Comment réaliser un tubage ?

Le tubage d’un conduit de fumée doit suivre des étapes précises pour garantir son efficacité et sa conformité :

Étape 1 : Vérification du conduit existant

Un diagnostic est réalisé pour s’assurer que le conduit est compatible avec un tubage. Il doit être propre, dégagé de tout obstacle et suffisamment large pour accueillir un tuyau métallique.

Étape 2 : Choix du matériel adapté

  • Conduit rigide : recommandé pour les cheminées droites.
  • Conduit flexible : utilisé pour les cheminées présentant des courbes ou des irrégularités.
    Le diamètre du conduit de tubage doit correspondre à celui de la buse de sortie des fumées du poêle (souvent 150 mm).

Étape 3 : Pose du conduit métallique

Le conduit est inséré depuis le haut ou le bas de la cheminée, puis fixé de manière étanche à la buse de sortie du poêle et à l’extrémité supérieure du conduit existant.

Étape 4 : Isolation et finitions

Si le conduit passe dans une zone froide, une isolation supplémentaire peut être ajoutée pour éviter la condensation. Une plaque d’étanchéité est également posée en haut de la cheminée pour protéger le tubage contre les intempéries.

Réaliser un tubage : par soi-même ou avec un professionnel ?

Bien que certains choisissent de réaliser le tubage eux-mêmes, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel qualifié. Une installation mal réalisée peut entraîner des risques importants, comme des fuites de fumées ou une combustion inefficace. Un expert saura également garantir la conformité de l’installation aux normes et fournir une attestation d’intervention.

Les avantages du tubage bien réalisé

  • Une meilleure sécurité pour les occupants de la maison.
  • Une efficacité accrue du poêle, avec un tirage optimisé.
  • Une réduction des besoins en entretien grâce à la diminution des dépôts de suie.
  • Une conformité avec les normes, essentielle pour les assurances et les garanties.

Le tubage est une étape clé dans l’installation ou la rénovation d’un conduit de cheminée. Réalisé correctement, il assure une évacuation optimale des fumées, tout en garantissant la sécurité et la performance de votre poêle à bois.

Comprendre et respecter les distances de sécurité autour d’un poêle à bois. 

Pourquoi les distances de sécurité sont-elles essentielles ?

Les distances de sécurité autour d’un poêle à bois sont indispensables pour prévenir les risques d’incendie ou de surchauffe. Lorsqu’un poêle est en fonctionnement, il génère une chaleur intense qui peut endommager les matériaux inflammables à proximité (murs, meubles, planchers, etc.) ou provoquer un départ de feu. Ces distances permettent de garantir la sécurité des occupants tout en préservant la durabilité des équipements et des structures environnantes.

Les distances minimales à respecter selon les normes

Les distances de sécurité sont définies par les normes, notamment le DTU 24.1, et varient en fonction du type de poêle et des matériaux environnants. Les principales recommandations incluent :

  • À l’avant du poêle : Laisser un espace dégagé d’au moins 1m.
  • Sur les côtés et à l’arrière : Respecter une distance de 20 à 40 cm, selon le modèle et les indications du fabricant.
  • Sous le poêle : Si le sol est inflammable, poser une plaque de protection ignifugée qui dépasse d’au moins 30 cm à l’avant et de 20 cm sur les côtés du poêle.
  • Au niveau du conduit de fumée : Une distance de trois fois le diamètre du conduit doit être maintenue entre le conduit et tout matériau combustible.

Ces valeurs sont des bases générales, mais il est impératif de consulter la documentation technique de votre poêle pour des mesures spécifiques.

Les matériaux environnants : un facteur clé

  • Murs inflammables : Si les murs proches du poêle sont en bois, en plâtre ou revêtus de papier peint, ils nécessitent une protection supplémentaire, comme des plaques en métal ou en pierre.
  • Murs non combustibles : Si le poêle est installé près d’un mur en brique, en pierre ou en béton, les distances peuvent être réduites, selon les recommandations du fabricant.
  • Planchers : Les planchers en bois doivent impérativement être protégés par une plaque ignifugée pour éviter tout risque de surchauffe ou de combustion lente.

Les équipements à proximité

  • Meubles et objets décoratifs : Éloignez les meubles, rideaux ou tout autre objet inflammable d’au moins 80 cm autour du poêle.
  • Tapis et moquettes : Ne placez pas de tapis ou de moquette directement devant le poêle, même si celui-ci est équipé d’une plaque de protection.

Respecter les recommandations du fabricant

Chaque modèle de poêle à bois est conçu différemment, avec des puissances et des dégagements thermiques spécifiques. Le manuel d’installation fourni par le fabricant précise les distances de sécurité exactes à respecter. Suivre ces indications est crucial pour assurer une installation conforme et sécurisée.

Les conséquences d’un non-respect des distances de sécurité

Un non-respect des distances de sécurité peut entraîner des conséquences graves :

  • Risques d’incendie : Une chaleur excessive peut enflammer les matériaux inflammables à proximité.
  • Dégradations des matériaux : Les surfaces trop proches du poêle risquent de se fissurer, se déformer ou se détériorer avec le temps.
  • Non-conformité : Une installation non conforme aux normes peut invalider les garanties du fabricant et poser problème en cas de sinistre avec votre assurance.

Les astuces pour optimiser la sécurité

  • Utilisez des plaques isolantes ou des boucliers thermiques pour réduire les distances nécessaires avec les murs inflammables.
  • Positionnez le poêle dans une zone dégagée, éloignée des passages pour éviter tout contact accidentel.
  • Faites appel à un professionnel pour vérifier la conformité des distances de sécurité et de l’installation dans son ensemble.

Comment raccorder le poêle au conduit de cheminée ?

Préparer le raccordement : vérifications et matériel nécessaire

Avant de procéder au raccordement, il est essentiel de vérifier plusieurs éléments pour garantir la conformité et la sécurité de l’installation :

  • Compatibilité du conduit existant : Assurez-vous que le conduit de cheminée est en bon état, étanche et adapté à votre poêle. Si nécessaire, un tubage peut être requis pour répondre aux normes.
  • Matériel nécessaire : Préparez les éléments indispensables, notamment les tuyaux de raccordement (généralement en acier ou inox), un collier de fixation, un joint d’étanchéité résistant aux hautes températures, et une plaque d’étanchéité si le conduit traverse un plafond.
  • Dimensions adaptées : Le diamètre du tuyau de raccordement doit correspondre exactement à celui de la buse de sortie des fumées du poêle (généralement indiqué dans la documentation technique).

Les étapes clés du raccordement

Étape 1 : Positionner le poêle

Installez le poêle à son emplacement définitif, en respectant les distances de sécurité par rapport aux murs, meubles et matériaux inflammables. Vérifiez que la sortie de la buse est alignée avec l’entrée du conduit de cheminée pour un raccordement simple et efficace.

Étape 2 : Installer les tuyaux de raccordement

  • Fixation sur la buse : Fixez le premier tuyau directement sur la buse de sortie des fumées du poêle. Utilisez un joint d’étanchéité pour éviter toute fuite de fumée.
  • Connexion au conduit : Connectez les tuyaux suivants en progressant vers le haut jusqu’au point d’entrée du conduit de cheminée. Les tuyaux doivent être emboîtés en respectant le sens de l’évacuation des fumées (les parties mâles des tuyaux pointent vers le bas).

Étape 3 : Fixer les éléments de raccordement

  • Utilisez des colliers de fixation pour maintenir les tuyaux solidement en place.
  • Installez une plaque d’étanchéité si le tuyau traverse un plafond ou une paroi, afin d’éviter tout contact avec des matériaux inflammables.

Étape 4 : Vérifier l’étanchéité et la stabilité

Le conduit de raccordement doit être étanche et stable. Un test de tirage peut être réalisé en allumant une petite quantité de combustible dans le poêle pour vérifier que les fumées s’évacuent correctement.

Le respect des normes et règles techniques

Lors du raccordement, il est crucial de respecter les règles définies par le DTU 24.1 pour garantir une installation conforme :

  • Distance maximale entre le poêle et le conduit : Il n’y a pas de règle pour définir la distance maximum entre le poêle et le conduit de cheminée. De manière général, il faut réaliser le chemin le plus court pour la fumée. Un tronçon horizontal, ne doit pas dépasser 1 m.
  • Nombre de coudes autorisés : Sur le conduit de raccordement, la somme des dévoiements ne doit pas excédés 180°. Par exemple, il est possible d’avoir sur un conduit de raccordement : 1 coude 90° et 2 coudes 45°.
  • Étanchéité des jonctions : Chaque jonction doit être parfaitement étanche pour éviter les fuites de fumée et garantir un tirage optimal. Pour un poêle à bois l’étanchéité des conduits est réalisé par un emboitement simple de 5 cm des tuyau. Pour un poêle à granulé, les conduit de raccordement sont muni de joint.

Les points à vérifier après le raccordement

Une fois le raccordement terminé, il est important de :

  • Tester l’évacuation des fumées : Allumez un feu d’essai pour vous assurer que les fumées s’évacuent correctement sans refoulement.
  • Inspecter les joints : Vérifiez qu’aucune fuite ne se produit au niveau des jonctions.
  • Contrôler le tirage : Si le tirage est insuffisant, des ajustements peuvent être nécessaires, comme l’ajout d’un régulateur de tirage ou une meilleure isolation du conduit.

Quel budget prévoir pour installer un poêle à bois avec un conduit de raccordement du poêle ?

Le coût total pour installer un poêle à bois avec un conduit de raccordement dépend de plusieurs facteurs, tels que le type de poêle, la configuration de la maison, et les travaux nécessaires. Voici une estimation détaillée pour vous aider à planifier votre budget :

Le prix d’achat du poêle

  • Poêle à bûches : entre 500 € et 5 000 € selon la puissance, le design et la marque.
  • Poêle à granulés : entre 1 000 € et 8 000 €, en raison de leur technologie avancée (chargement automatique, thermostat, etc.).

Le coût du conduit de raccordement

  • Tuyaux de raccordement : entre 50 € et 150 € par mètre linéaire, en fonction du matériau (inox, acier émaillé) et du diamètre (généralement 150 mm).

Les éventuels travaux sur le conduit de fumée

Si un conduit existant est utilisé, il peut nécessiter des travaux de mise aux normes :

  • Tubage d’un conduit existant : entre 500 € et 2 000 €, selon sa longueur et la configuration.
  • Installation d’un nouveau conduit de cheminée (type double paroi isolé pour les passages extérieurs) : entre 2 000 € et 4 000 €.

Les frais d’installation par un professionnel

Faire appel à un installateur certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est recommandé pour garantir la conformité de l’installation :

  • Main-d’œuvre : entre 500 € et 1 500 € selon la complexité des travaux.
  • Une installation standard (poêle + raccordement + tubage) coûte généralement entre 500€ et 2 000 €.

Les coûts annexes éventuels

  • Plaque de protection pour le sol : entre 50 € et 200 € si le poêle est installé sur un revêtement inflammable.
  • Régulateur de tirage ou accessoires supplémentaires : 100 € à 300 €.

Le budget global estimé

En combinant tous les éléments, voici un aperçu des coûts :

  • Installation de base (poêle + conduit) : entre 4000€ et 5000€.
  • Installation complète avec tubage ou conduit neuf : entre 5000€ et 8000€.

Poêle à granulés ou poêle à bûches : avantages, inconvénients et critères de choix

CritèresPoêle à granulésPoêle à bûches
Avantages– Autonomie prolongée (jusqu’à 48h)
– Programmation et régulation précises
– Rendement élevé (>90%)
– Émissions réduites (combustible propre)
– Facilité d’utilisation
– Coût abordable à l’achat
– Combustible économique et local
– Ambiance chaleureuse avec belle flamme
– Indépendant de l’électricité
– Peu d’entretien électronique
Inconvénients– Coût initial élevé (1 500 à 4 000 €)
– Dépendance à l’électricité
– Bruits liés au système de ventilation
– Granulés standardisés (disponibilité variable)
– Autonomie limitée (4 à 6h)
– Manipulation fréquente (chargement des bûches)
– Rendement légèrement inférieur (70-85%)
– Besoin d’espace pour stocker les bûches
– Pollution accrue si bois humide
Usage idéalChauffage quotidien, autonome et performantUsage ponctuel ou en complément d’un autre système de chauffage
Esthétique et ambianceMoins esthétique, flamme moins naturelleCharme traditionnel, ambiance authentique
PraticitéTrès pratique grâce à l’automatisationNécessite une gestion manuelle (rechargement, nettoyage plus fréquent)
Impact environnementalFaibles émissions de particules grâce au combustible standardiséÉmissions plus élevées si utilisation incorrecte ou bois humide

Le choix final dépendra de vos priorités personnelles, de vos habitudes de chauffage, et de votre budget. Dans tous les cas, un poêle bien installé et entretenu apportera chaleur et confort à votre foyer.

Faut-il confier l’installation d’un poêle à bois à un professionnel ou la réaliser soi-même ?

Le choix entre réaliser soi-même l’installation d’un poêle à bois ou faire appel à un professionnel dépend de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il est crucial d’évaluer vos connaissances techniques. Installer un poêle à bois nécessite des compétences en chauffage, en ventilation et une parfaite maîtrise des normes en vigueur, notamment le DTU 24.1. Si vous êtes à l’aise avec ces aspects, une installation en autonomie peut être envisageable, mais elle reste risquée pour un novice.

La complexité de votre projet joue également un rôle déterminant. Si l’installation est simple, comme un raccordement direct à un conduit existant, cela peut être gérable. En revanche, des travaux plus complexes, tels que le tubage d’un conduit ou la création d’un nouveau conduit de fumée traversant des planchers ou des murs, nécessitent l’intervention d’un professionnel qualifié. Ces travaux doivent être réalisés dans le respect des règles de sécurité, ce qui peut être difficile à garantir sans expertise.

L’accès aux aides financières constitue un autre critère clé. Des dispositifs tels que MaPrimeRénov’, la prime énergie, ou encore la TVA réduite à 5,5 % sont accessibles uniquement si l’installation est effectuée par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). En confiant les travaux à un expert, vous réduisez ainsi considérablement le coût global de votre projet.

Enfin, la sécurité de votre installation doit primer sur toute autre considération. Une mauvaise mise en œuvre peut entraîner des fuites de fumée, un mauvais tirage, voire des incendies. Si vous avez le moindre doute sur votre capacité à respecter les normes et à garantir une installation sûre, il est préférable de faire appel à un professionnel. Cela vous offre également une garantie en cas de problème ultérieur et facilite vos démarches auprès de votre assurance en cas de sinistre.

En somme, le choix doit être guidé par une évaluation réaliste de vos compétences, la complexité des travaux, et l’opportunité de bénéficier d’aides financières. Dans la majorité des cas, opter pour un professionnel qualifié reste la solution la plus sécurisée et avantageuse sur le long terme.

JMP Habitat vous accompagne de A à Z sur votre projet de poêle. N’hésitez pas à nous contacter !

Conclusion : l’installation de son poêle à bois, une décision stratégique et technique

L’installation d’un poêle à bois est un projet stratégique alliant confort, économies d’énergie et respect de l’environnement. Pour garantir sa réussite, il est crucial de respecter les normes de sécurité, notamment le DTU 24.1, qui régissent l’installation du conduit de fumée, le raccordement et les distances de sécurité. L’emplacement du poêle doit être soigneusement choisi pour maximiser la diffusion de chaleur et prévenir les risques. Le choix entre un poêle à granulés ou à bûches dépend de vos besoins, chaque option ayant ses avantages en termes de coût et d’autonomie. Confier cette installation à un professionnel certifié est vivement recommandé pour assurer la conformité, bénéficier d’aides financières comme la prime énergie, et éviter les erreurs. Bien planifié, ce projet offre un chauffage performant, durable et adapté à votre foyer, faisant de votre poêle à bois un véritable atout écologique et économique.